dimanche, mai 08, 2005

A un lecteur

J’écris pour une raison. J’écris des mots volatils.

Tel une prière, qu’on lance dans l’inconnu, ces mots n’ont une destination autre que l’exile.

Pourtant, des yeux étrangers et peut être même étranges, subiront un jour comme celui-ci, les phrases et les paragraphes que déploie mon âme en cet autre présent. A l’instant où j’écris je ne te connais pas, et il est possible que jamais nous nous connaîtrons, néanmoins je suis et tu es, possiblement.