mardi, mai 10, 2005

Interférences

En incitant mes soucis je ne fais que les animer. Peut être suis-je dépendant de mes tourments. Peut être je choisis de les subir. Peut être, peut être pas.

Encore un jour de vide, un jour d’ignorance, d’espoir et de refoulement.

Cette phrase se recycle depuis déjà un temps subjectivement éternel. C’est la répétition dans son état le plus ignoble. C’est l’ironie.

Le destin diront les uns est insurmontable. Les autres diront qu’on en est responsables. Les deux constats ne dérivent guère de la réalité humaine, de la faiblesse existentielle. Ce sont des idéaux, des fictions optimistes du sort fatal de l’homme. Une vision optimiste du pessimisme lui même.

Ce ne sont que des colonies de parasites, une planète infectée. Une race destructrice, perverse et synthétique.