mardi, mai 17, 2005

Annexe

Je préconise la déception. Je la prévois même. Je constate que l’avenir n’est point en concordance avec l’espoir. La nuance fort importante et largement significative sépare deux notions, celle de la réalité des choses et l’espoir. L’une est irrévocablement présente et imposante, l’autre est l’existence même, mais moi, la conscience de moi même, je n’arrive à appréhender nul des deux.

Des mots humains.

Je me projette dans le temps. J’essaye même de le tordre et le déformer. Lorsque par malchance ou par infortune, ou plutôt par insolence et lassitude, je me permet de relâcher la corde de mon espoir, il rebondis sauvagement et abuse de sa liberté temporelle. L’espoir est trompeur, charlatan et enchanteur, méfiance.

La réalité m’appelle.