lundi, juillet 17, 2006

Intermission

Et puis voilà le temps qui se lamente. Je me regarde rétrospectivement et les mêmes images impressionnent ma rétine interne. C’est une mémoire qui resurgit dans le présent. Je ne peux pas penser, ou peut être je ne veux pas le faire. Un état de nonchalance me gagne ; je ne désir plus rien.

Le vide est un spectacle atroce.

Le pessimisme est une caractéristique nationale ici, même si il apparaît des fois comme une volonté à la vie.

Des fois je pense que je ne suis plus. Je vis un rêve qui ne se termine jamais, peut être à la mort. La mort dans ce cas n’est pas un sommeil éternel, au contraire, c’est un réveil brusque.

Comment le monde peut il être si absurde ? Comment peut on vivre dans de tels mensonges ? Comment peut on croire au bien ? Comment peut on croire au développement ? Comment peut on croire à l’humanité ?

Moi je ne le fais pas. Un jour lorsque j’étais plus jeune, je croyais à des idéaux. Un jour quand j’était moins jeune j’ai arrêté.

Ce n’est pas un renoncement à la vie, au contraire, c’est une volonté de faire face à la vie non comme une série d’événements qui se présentent à moi même comme individu, mais qui s’acharnent à casser la volonté de l’individualité.

Je me suis adonné à l’apathie. C’était une façon de sentir, de me sentir. C’était une façon de combattre le monde, seul et sans l’alliance stratégique de l’espoir. Et puis j’ai ressentis. Et puis tout s’est effondré ; j’avais connu le goût délicieux de l’espoir et me suis trouvé sous son égide. Mais ce n’est pas pour longtemps. Ce n’est qu’une transition. Le bonheur de l’apathie m’attend impatiemment et moi je le regarde sans fermer les yeux. Je le regarde avec des yeux qui ne connaissent pas le rêve.

1 Comments:

At 6:11 PM, Anonymous Anonyme said...

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