mercredi, mars 15, 2006

La Fatalité

Ce sont ceux-là qui le protégeaient. En parcourant la ville, il les voyait chaque jour se balader comme si rien n’était. Il se demandait si c’était lui qui avait tord, et bien sur n’avait jamais trouver de réponse. Mais les jours se multipliaient et le temps est infaillible, alors tels questions avaient à présent des réponses temporaires. Il passait moins de temps à les contempler. Il passait plus de temps à contempler les gens. Il commençait a sentir que les gens comme les jours se multipliaient à leur tour, sans pour autant des nouveaux spectacles.

Lorsque l’extérieur envahi sa conscience il lui semblait que seul son intérieur existait vraiment. C’était paradoxal dans son fond, pourtant l’idée semblait logique et rationnelle – au moins c’est ce qu’il pensait.

‘Il est inutile de comprendre’, s’exclamait une voix dans son esprit, ‘et encore moins de chercher à le faire’. Cette exclamation était, elle aussi, rationnelle quelque part. Mais peut être était-elle une erreur. Regardant autour de lui il ne trouvait pas d’autres tâche à entreprendre que de vérifier sa vérité. Après tout, l’idée elle même l’imposait ; si rien n’est à comprendre et il n y a rien à comprendre, il fallait chercher ce rien, il fallait trouver le néant. Et où mieux chercher le néant que dans l’existence ?

C’est en ce moment que l’abstraction du monde en représentations se heurtait à l’idée même de la sémiotique. Arriver à l’objet est une impossibilité logique – tout est signes, et simulations. Ne reste que les signes. Le discours est la seule existence. Mais toujours pas de néant.

1 Comments:

At 12:21 PM, Anonymous Anonyme said...

Il n'y a, en effet, que le neant qui peut se vanter de l'existence. C'est en le faisant disparaitre jour apres jour, siecle apres siecle,que l'avons volontairement effacer de notre conscience. aujourd'hui le neant ne peut etre contenu dans notre entendement, encore moins verifie, et pourtant il existe. il ne faut rien comprendre, ou il faut comprendre le rien. le rien, point immobile dans l'univers chaotique, le Keter d'ou partent les sefirots, le zero ou tout se condense et puis se cree. ce rien, origine divine de l'homme, qui n'est qu'assortiment numerique (Gemmatria?), un signe, je suis moi meme une metaphore du syncretisme, ou l'analogie s'impose. le rien est partout. il se dissimule et resplendit dans l'ombre ou nous l'avons amener.

une etrangere reste anonyme

 

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