Gnose
Des mots que je n’ai pu intégré, des mots solitaires et sans appartenance.
J’ignore les pulsions qui me meuvent en ce moment, j’ignore même les raisons. Serai-ce une envie de toucher ces lettres, ce clavier qui de plus en plus m’est intime ? Serai-ce un besoin inné, instinctif, de communiquer ?
Ma première prémisse était exacte. Je suis à la cinquième ligne de ce texte et j’ignore toujours.
Jean Pierre Dubrey disait « J’habite mes mains de préférence ». Cette réplique que j’ai apprécié depuis longtemps m’a toujours procuré une attraction mystérieuse. Jamais auparavant n’avais-je compris ce qu’elle signifie, pourtant je la trouvais belle et imposante.
Un jour en effleurant les extrémités plastiques de mon clavier, la phrase m’est venue à l’esprit et comme par illumination je vis un sens se dégager et atterrir sur les décombres de ma conscience. Un sens s’est enfin dévoilé.
1 Comments:
le poéme était écris juste pour moi?
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