mercredi, juin 08, 2005

Temporalité

L’avant me tente par sa médiocrité. Je coure et me voilà dans le comble de l’abandon.

J’ignore toujours la phase transitoire. Entre la volonté et l’acte lui même. Entre le raisonnement et la représentation physiologique, l’existence est accablante. Je ne me lamente pas, ces mots ne sont guère des mots de désespoir, mais ce sont, au contraire, ce que certains appelleront des trajectoires rationnelles.

La vérité s’est perdue dans l’histoire.

« La philosophie n’est pas une illusion, elle est l’algèbre de l’histoire » disait Merleau Ponty.

Je me suis naguère résolu à ne pas subir le temps, renoncer à la mesure commune, ces fractions synthétiques et consensuelles. Le temps est subjectif, la concordance est virtuelle et le contraire est improuvable. Pourtant il en est de même pour la subjectivité. Le temps me meut. Il m’est incontrôlable. La théorie, elle, tient toujours, elle est irréfutable.

C’est le seul qui existe, l’unique, le créateur de la vie, le maître de tout destin, le détenteur de la mort. Le temps est l’unité de la vie.

1 Comments:

At 5:18 PM, Blogger walid said...

Sarcasme ou curiosité.

La représentation physiologique chère ami est ce que tu vois constamment, la réalité sous toutes ses formes.

La représentation est ce que certains ne peuvent surmonter, c’est la fatalité de l’ignorance.

Ce que tu lis en ce moment n’est qu’un exemple parmi une infinité, ce que tu ressens de même.

Dans l’espoir d’avoir satisfait tes désirs intellectuels je me limite à ces phrases à intention explicative.

La modestie est parfois une vertu. Merleau est mort comme nombreux d’autres.

 

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