mercredi, septembre 07, 2005

les jours

Elle n’avait pas de forme. Son invisibilité nourrissait son charme fatal. Elle était la perfection par son inexistence matérielle. Elle était la femme, la seule.

Elle voulait avoir une forme, mais avait peur de ses yeux, elle avait peur de la vie.

Elle le torture. Elle le consomme. Elle le possède.

C’est toute une autre histoire, leur histoire. L’histoire de leurs corps.

C’était cette histoire qu’il voulait. C’était cette histoire qu’elle craignait. C’était cette histoire qui vaincra la vie, le monde, la réalité. Qui changera l’histoire.

Lui, vivait pour l’histoire. Elle, vivait par l’histoire.

C’est l’œuvre de la volonté, l’essence de toute recherche rationnelle, de toute existence, de toute conscience.

Désormais l’acte est inévitable. Il savait que l’action doit être radicale, mais sage. C’est à l’inconnu qu’il se livre, il se laisse emporté par lui même, volontairement.

Il va s’inscrire dans la réalité, la posséder et se laisser posséder. Désormais il n’existera qu’un seul espace, qu’une seule dimension, qui n’est ni rêve ni réalité, qui est l’état sublime de la transcendance, l’utopie des idéalistes, la muse des poètes, la vérité des sceptiques, qui est celle où l’idée est elle même la représentation, où l’entendement est a priori, l’espace qu’il appelle, par concordance terminologique parfaite, véritable.

C’est par delà la dualité, par delà la réalité et le rêve, par delà la volonté et l’instinct, c’est l’acte vrai, l’existence parfaite. C’est une tragédie qui raconte le Bonheur, une adaptation philosophique de l’expérience sensorielle. Une existence véritable, volontaire.

C’est plus que l’amour, c’est de l’existentialisme.

1 Comments:

At 5:46 PM, Anonymous Anonyme said...

j'aimerai te parler

 

Enregistrer un commentaire

<< Home