lundi, août 01, 2005

C’est Cupidon qui se tue

Rien n’a de sens autre que celui qu’on le lui attribue. Je pourrai passer ma vie dans un souvenir, je pourrai regretter et voyager dans les étendue plaisantes et marécageuses de la mémoire, mais la raison de tel acte n’appartiendra à nul autre que moi. Combien de fois ai-je goûté l’ivresse de l’apathie. Un homme sans regret, un homme sans passé, un homme sans mémoire, un homme.

Un nouveau chapitre s’ouvre violemment dans ma vie. Une conclusion regrettable mais inévitable. Kafka disait « tout ce qui est possible arrive ; arrive n’est que ce qui est possible ». Je ne suis point l’esclave du destin ou du sort, je suis l’auteur de mes tourments, l’écrivain de mes malheurs.

Je ne succombe point à la facilitée du chagrin. Je suis un être sans larmes.

Je déchire ton existence de mon être, tu n’existes plus au présent, tu n’es qu’une image qui se meut dans des scènes de ma mémoire. Une ombre, un songe, un spectre qui troublera mon esprit quelques fois, dans les moments de faiblesse. Quelques temps et j’éteindrais la haine qui te donnes le dernier privilège de mes sentiments, et puis rien, l’apathie éternelle.