vendredi, septembre 09, 2005

Des mots nocturnes qui cherchent l’amour, parfois dans les pages blanches

C’est dans la page blanche que l’amour prend forme, que l’amour s’incarne en un état d'existentialisme. C'est l'état que l'homme, depuis que la nature lui a infligé une conscience de soi, cherche à connaître, à goûter, ou même des fois, pour les plus sages d’entre nous, à posséder.

C’est une page blanche qu’il me reste à écrire.

Je sens en moi un semblant de révolte, d’insurrection. Dans les ruelles de ma volonté, les pavés appellent les souliers de la masse. Je retrouve, lentement, la main mise sur mes pulsions, ou serai-je entrain de le souhaiter.

Chaque certitude que je trouve, disparaît simultanément. Je me situ dans le périmètre de la pensée saccadée, de l'ignorance alternante.

Un spectre merveilleux m’a enchanté, et je me suis soumis à la douceur de ses reflets.

Je pense à Hamlet mais à Phèdre de même.