jeudi, octobre 20, 2005

Relativité

Déconcerté par l’inexplicable hétérogénéité de mon esprit, je me lance par force d’habitude, dans la déformation des mots en phrases.

Entre l’image, celle du désir dans son sens le plus Lacanien, et la représentation, la volonté s’incarne en inaction. Où ai-je perdu la force de l’esprit, le pouvoir divin sur mon être et mon monde ?

« Le monde est ma représentation »

Le temps. Le temps, l’ultime coupable de l’existence, le maître et le souverain. Dieu est un instant, non mesurable, qui se reproduit incessamment.

Un bruit mystérieux se dévoile en image,

Dans l’air une odeur brûlante.

La forme se déplace.

L’espace est un esclave,

Son maître, un instant

Aussi rapide que l’éternité.