samedi, octobre 01, 2005

Entre l’aire et le néant il y a une goutte de pluie

Incontestable infortune, la responsabilité est omniprésente. Des images passent à travers les circuits rouges de la biologie, je suis seul avec mon esprit. Une rencontre amoureuse mais autonome.

Mes yeux redoutent la vision, des mains et des corps mobiles sans destination, je regarde de l’extérieur, hier j’étais moi-même mais je ne me souviens plus.

Elle s’approche, je la touche avec mes rayons, elle s’envole et meurt dans le ciel. Le meurtre est normal, les visages communs se reconnaissent. La nuit tombe et je me retrouve, dans l’immensité obscure de la convention sociale.

L’humanité s’est prescrite des inventions, des normes réductrices. La violence c’est le bien, le sang n’est qu’un liquide rouge, l’esprit une fumé.

Le ridicule est l’emblème de l’espèce, le culte instinctif.

Dieu n’est qu’un comédien.

Je redoute la solitude autant que j’y crois. Une recherche inévitable d’un savoir relatif, inexistant et faux.

Le rêve est le seul rescapé, la bataille était épuisante, ils ont tous des mémoriaux en pierre sur les avenus de l’histoire. Et moi un touriste qui consomme des reflets.