mercredi, novembre 15, 2006

De l’homme, de la nature et de l’adulte


Jamais n’avait il put se fier au fonctionnalisme que l’humanité s’ait inventer pour elle-même. Il ne pouvait pas se concevoir comme une fonction dans un système non-naturel. Ce ne serai pas la même chose peut être, si ce fonctionnalisme était identique à celui des animaux. Les animaux sont dans cette classification supérieurs à l’homme. L’homme est un animal avec des défauts de fabrication.

La persistance de la question première, de la recherche d’un sens à tout cela, est la dernière étape à franchir avant d’atteindre l’age adulte (adulte serai dans ce cas l’état du sujet qui se dissout dans le système, qui devient le système). C’est ce qu’en termes moins rationnels pourrait s’appeler renoncement, ou capitulation à la vérité apparente en cet instant.

Les adultes sont ceux qui ne sont définis que par le système qui les nomme ainsi. Les adultes sont la représentation la plus pure d’un système de savoir. Ce sont la résultante. Ils ne sont jamais ; ils deviennent toujours, des esclaves perpétuels de systèmes en constante métamorphose.

Ce n’est pas facile de les voir pourtant. Souvent on peut chercher un adulte toute notre vie, et finalement le trouver dans nous même. Mais lui, il cherchait constamment l’adulte en lui-même, de peur que cet adulte ne soit faufilé vers son intérieur. Il construisait des mécanismes de défense – des mécanismes anti-adultes.

« L’infaillibilité des lois de la nature offre – quand on part de la connaissance du particulier, et non de la connaissance de l’idée – quelque chose qui nous dépasse, et même qui parfois nous semble terrible. » Schopenhauer, Le Monde Comme Volonté et Comme Représentation, 178.

Peinture : René Magritte, Le fils de l’homme