mercredi, novembre 23, 2005

Interlude


Oui peut être. Je ne savais pas jusqu’à présent. En ce moment j’ignore. Connaître m’est inconnu à cet instant.

Ce n’est peut être pas un bouleversement autant que c’est un état passager, un moment de contemplation introvertie.

C’est plus fort que moi – ceci est un paradoxe – au moins ça l’a été jusqu’à présent. Je cours comme un prédateur, je transgresse le temps – ou du moins j’essaye. Je cours comme si la vie était à l’horizon. Je cours simplement.

Le silence se laisse caresser par un son. Le temps lui donne une forme musicale. Une ombre danse au rythme d’une bougie. Les changements de températures perdent leur verticalité.

Oui peut être. Je ne savais pas jusqu’à présent. En ce moment j’ignore. Connaître m’est inconnu à cet instant.

C’est inévitable à présent. La question n’est plus bipolaire – elle est factuelle.

Peinture: Giorgio de Chirico. Le Duo (Les Mannequins de la tour rosel). 1915