jeudi, décembre 22, 2005

Genèse


Les ailes du silence sont toujours alourdies par des explications nombreuses. Une attitude raisonnable n’attribuera pas une raison mais plusieurs, une abondance qui dépasse les chiffres et touche plus intimement les formes inexistantes ou plutôt indéfinies.

Dans ces instants temporelles de la vie, temporelles dans le sens où l’on est conscient du temps lui même, en tant que présence et présent. Une vague de conscience se métamorphose en une matière première capable de produire une volonté active.

Le silence est souvent mal défini.

Je ne peux renier la séduction du cynique.

Je retrouve l’esprit de recherche, à présent il ne me reste qu’à me trouver, ou me retrouver je ne sais pas.

Peinture: Rene Magritte, Lost Jockey

jeudi, décembre 15, 2005

Qu’est ce qu’un paradoxe?


Il faut toujours délimiter non pas uniquement le sujet mais plutôt la perspective par laquelle on regarde ce sujet.

Un verre de vin, peut être un récipient, une présence religieuse, un amour perdu ou simplement une boisson raffinée.

Lorsqu’on prétend savoir, la condition primaire pour vérifier ce savoir (le rendre véritable), c’est que ce qui est en premier lieu constat puisse joindre toutes les possibilité et les réfuter, mais le critère de refus doit tendre le plus possible vers l’abstraction et l’objectivation de la chose observée.

Il existe des bases logiques. Ces bases logiques sont certainement inévitablement relative à une limitation humaine de la connaissance possible – qui peut se résumer par l’inévitabilité de la médiation de tout savoir, la médiation réduit tout savoir à la relativité stable et conventionnelle, sans laquelle aucune communication et donc pensée et subséquemment savoir ne peuvent avoir lieu – bien qu’ils restent tous dans l’empire du simulacre.

Appliqué à la politique ou tout regard sociologique, ce constat théorique doit suivre les règles de la logique sous-jacente des relations de force. Dans la société du spectacle, ou dans le monde médiatisé dans lequel nous avons la malchance d’exister, toute opinion qui aspire au degré de la connaissance doit se détacher dans son raisonnement le plus possible de toute certitude envers l’information comme elle se présente. En d’autres termes la base initiale est le scepticisme dirigé envers toute information. La seule règle qui puisse vérifier une information est celle de l’essence des rapports de forces – comme vecteurs.

Dans le plus simple des jeux de dames, tout amateur, ne fais un mouvement sans calculer au moins les possibilités que l’adversaire peut faire. Certainement on finit toujours par négliger une possibilité, mais adapté aux nations et à la politique en général, ce calcul prend une ampleur différente. Il n’existe de nations gouvernés par une seule personne, gouverner n’est pas une fonction mais une institution.

Le plus simple à faire c’est de regarder au delà de l’image primitive, le stéréotype, chose qui est souvent fort difficile puisque le stéréotypage est l’un des procédés les plus commun à la cognition et le stockage de l’information chez l’être humain.

Il faut admettre que malgré l’image apparente – ce n’est pas la représentation qu’on cherche à comprendre ni a examiner mais c’est l’abstraction qui se dissimule derrière.

Puisque c’est effectivement le cas libanais et plutôt syrien qui est à examiner dans ce cas, une constatation peut être notée.

D’abord pour commencer par un regard critique de l’histoire, qui ne peut être qu’un terrain d’inspiration pour appliquer les forces en jeu et détacher non le récit véritable mais le rapport véritable – le récit est impossible à saisir.

La Syrie est un pays relativement faible, les ressources ne sont pas abondantes et l’économie est restreinte. Ce n’est effectivement pas militairement que cette nation s’est imposée ou a été placée comme une force régionale. Mais et ceci est une simple constatation stratégique, la politique Syrienne à toujours concentrer sur la guerre diplomatique ou plutôt l’équilibre des forces mondiales. Ce qui fait que l’institution du pouvoir est bien conscient dans ce domaine. Si on ne réduit pas une nation ou un parti à un caractère sans présence consciente – un caractère télévisuel – on ne peut pas regarder les choses avec un simplisme comme celui de voir dans tout le mouvement des forces du « 14 mars » au Liban, un discours crédible comme il se présente.

En d’autres termes la moindre des choses à faire à priori juste par principe général c’est de douter tout discours politique, mais lorsque ce discours (dans ce cas ce n’est sûrement pas seulement le discours du « 14 mars » mais tout les discours sans exception) est prononcé par des anciens chefs de guerres et des criminels sans dire anciens alliés au système syrien ( et ceci n’est ni opinion ni discutable mais fait historique – et ici encore ceci ne se réduit pas à une force sans l’autre) ceci devient une responsabilité indiscutable.

La crédibilité n’est pas toujours relative – la crédibilité doit se référer à des donnés logiques, des données vérifiables et généralement historique.

Personne n’étant assez crédible on ne peut se référer qu’à la règle des intérêts. Car l’intérêt est le moteur principal de toute force, inconsciemment ou consciemment – plus généralement consciemment. L’intérêt prend en considération l’intérêt dans son aspect temporel, matériel et moral.

Après l’application de ces données – qui ne cherchent qu’à réduire l’influence de l’illusion de la représentation par un exercice d’abstraction on peut, peut être, prétendre détenir une opinion vérifiable et donc prendre position.

mercredi, décembre 14, 2005

Le mépris

Peut être il suffit simplement d’apprécier l’humour, ou plutôt l’ironie.

Lorsque Samir Kassir a été assassiné, je me suis dis explicitement et sans remords, « s’aurait été mieux si c’était Jebran Tueini qui a été assassiné et non Samir Kassir, le dernier étant bon journaliste et bon penseur, contrairement au premier ».

Peut être il suffit simplement d’apprécier l’humour, ou plutôt l’ironie.

Certainement je ne suis pas ravi de sa mort, et dans l’absolu je n’ai aucun sentiment positif envers cette façon de faire la politique, mais il faut dire que lorsque je vois ce que sa mort représente : des scènes de propagande politique et une chance pour faire passer des décisions des plus illogiques et nuisibles, je ne peux que dire « dommage qu’un troupeau se prend pour un groupe de bergers ».

Bien sur ceci ne veux pas dire que je sens n’importe quelle compassion pour lui, ou que pour un moment je puisse lui accorder un bienfait quelconque, il est mort c’est tout, lui, en tant que personne n’est rien, lui en tant qu’image est tout.

C’est facile comme je le répète toujours de créer des divinités et des saints.

Peut être il suffit simplement d’apprécier l’humour, ou plutôt l’ironie.

Dans un autre pays et dans un autre temps, aucune analyse politique ne conclura que son assassinat est une œuvre syrienne. Mais lorsque un constat d’un président sur une chaîne télévisée qui dit les choses comme elles le sont « si la Syrie est sanctionnée toute la région va payer » - l’explication normale serait si la Syrie est sanctionnée cela va avoir des effets sur toute la région naturellement. Ou bien, cela peut être expliqué plus radicalement comme tel, si la Syrie est sanctionnée elle va provoquer des problèmes dans la région.

Mais la Syrie n’a pas été sanctionnée. Et donc si par idiotie ou paranoïa on lis la phrase de ce président comme une menace – les conditions de la menace sont fausses pour être liés à l’assassinat.

Mais ceci n’est pas le seul point, malheureusement. Le pourquoi apparaît sans cesse.

Pourquoi faire un acte tellement gratuit ? Que va t on gagné de l’assassinat d’un homme politique de second rang comme Jebran Tueini ? L’acte n’a aucune valeur quelconque, dans tout les domaines sans exception pour le système syrien – au contraire il est bien certain que n’importe quel opposant qui sera touché la Syrie sera le premier qui va payer. Pourquoi ?

La réponse qui dit « car il était la voix de la liberté qui faisait peur à la Syrie et qui disait la vérité… » et tout ces non-sens ne sont que de la poésie de mauvaise qualité – les discours qu’on dit d’un mort n’importe qui soit il. Et puis pourquoi choisir le pire de toute les dates - un jour avant le rapport – à un moment ou depuis une semaine des pressions franco-américaine sur le gouvernement libanais pour adopter le tribunal international sont de plus en plus intenses – et voilà le jour de l’assassinat, que sans raison logique et avec une précipitation de rapaces, les forces du « 14 mars » adoptent d’une manière anti-constitutionnelle (le Liban est une démocratie consensuelle et non majoritaire – donc la majorité même si elle existe n’a pas le droit de prendre des décision de cette ampleur sans qu’il y ai un accord entre toutes les communautés) le tribunal international et ainsi absorbe toute possibilité que cette décision ne passe pas dans le futur – ou que la proposition du chef du parlement qui constituait un juste milieu pour les forces internes ne passe pas.

Si quelqu’un doit penser avant d’accuser, et si penser veut dire un acte de calcul abstrait, un acte qui doit prendre en considération les données dans leur totalité et non pas selon la formule idiote « il est l’ennemi de X alors c’est X qui l’a tué », alors je peux dire explicitement pour proposer cette thèse : j’accuse, si j’ai a accuser, les alliés de Jebran Tueini, de l’avoir assassiné.

Peut être il suffit simplement d’apprécier l’humour, ou plutôt l’ironie.

La politique n’est pas un programme sur la télévision, c’est un jeu de forces, et les forces pour être forces ne sont pas des unités instinctives ou idiotes – il ne faut pas oublier ceci.

mardi, décembre 13, 2005

Cendrier


N’importe quel regard analytique à l’histoire et les conflits de pouvoir – et donc la politique – doit d’abord se distancer du regard narratif et médiatisé. Dans ce sens, pour définir ce qu’on veut dire par narratif ou médiatisé, c’est de voir les choses comme elles se présentent – les choses dans leur contexte émotionnel et esthétique.

Il est donc essentiel de porter un jugement mathématique – un jugement qui se livre uniquement à l’équilibre des forces dans le conflit interminable pour le pouvoir – n’importe sa forme.

Il n’existe pas de décision émotionnelle en matière de politique.

Il n’existe pas d’ennemi idéologique – mais uniquement des ennemis. Le changement que Habermas a remarqué et qui a eu lieu d’une sphère publique où une dialectique politique se déroule vers une sphère publique inscrite dans la sphère économique, et donc faisant partie intégrante du conflit au pouvoir, a été provoquée en partie par l’invention du journalisme qui a détruit la dialectique de la sphère publique et institutionnalisé une pratique d’expression opiniâtre qui se présente comme information et faits et devient un pouvoir qui cherche à se préserver comme tout pouvoir par définition.

La question n’est pas de savoir qui a commis un meurtre ou un attentat, chercher une « vérité » est impossible car il n y a pas de vérité – et si vérité il y a elle n’est certainement pas universelle et dés lors n’a aucune valeur inhérente ; elle est uniquement un aspect du conflit au pouvoir, de faire valoir sa vérité, sa narration ou simplement ses intérêts.

Le meurtre peut très bien être commis en accord entre la victime et le bourreau, un meurtre hyperréel, un meurtre où le plus grand gagnant est le mort, tout est une question de point de vue – les médias et à présent la politique est un point de vue. Lorsqu’on arrête de voir tout acte comme un acte stratégique ou tactique, on devient aveugle et prisonniers de la vérité narrée par les écrans et les pages et dés lors des bouches.

Il faut donc dénuder les pouvoirs en question jusqu’à avoir des vecteurs qui s’entrechoquent, se confondent et s’additionnent.

Un journaliste raté, un député parachuté, réduit à une tache de sang, de chaire et de débris de métaux dans une vallée industrielle, sa valeur réelle devient celle d’un symbole – dont le sens prend forme au fur et à mesure que la nécessité le prescrit. Voilà un mythe qui naquit, un « martyre » de la liberté – comme si tout homme politique qui meurt devient automatiquement une divinité terrestre, un symbole d’une cause.

J’allume une cigarette, la fumée qui se dégage a pour prix la cendre dans le cendrier. La tache de cendre humain sur les bords d’une route périphérique au Liban est le prix pour acheter un tribunal international, redonner vie à une carapace de forces en crise, (les forces de la démocratie sectaire, la démocratie fictive du « 14 mars ») et la restitution du mythe du mal absolu.

Lorsque le jeu de pouvoir change de terrain, le perdant doit toujours ramener le jeu dans un terrain privilégié – ceci est la base de toute stratégie, une base déjà décrite par Tsun Tzu dans son livre « l’art de la guerre » depuis quelques millénaires.

Dans le cas libanais : Il existe deux solutions possibles pour créer un tribunal international, la première c’est qu’un gouvernement local la demande, la deuxième, que le conseil de sécurité le fasse. Depuis quelques jours, la Russie a clairement affirmé qu’elle n’acceptera pas un tribunal international dans le conseil de sécurité – reste une seule possibilité, que le gouvernement libanais demande le tribunal - le terrain de jeu devient non privilégié pour des partis internes au Liban, vu que la possibilité que le gouvernement demande ce genre de tribunal présente des complications que la majorité parlementaire ne peut surmonter : le refus d’une partie majeur des autres puissances d’un tel tribunal, Aoun et Hezbollah notamment. Le besoin de nouvelles pressions devient irrévocable.

C’est en ce moment précis où les investigations connaissent des problèmes externes énormes, que le besoin de restituer le terrain de jeu au profit du camp majoritaire devient irrévocable – un prix doit être payé pour fumer une cigarette. Ce prix sera une tache de sang sur le bord d’une route, et des discours anciens-nouveaux qui retrouvent les oreilles de la masse qui n’a qu’a accepter passivement les avis publiques de quelques politiciens corrompus par force mais à présent transformés en saints potentiels.

Une question se pose : pourquoi au moment où le pouvoir syrien se trouve dans le meilleur état qu’il a connu depuis la mort de Hariri, et que les forces du « 14 mars » connaissent leur pire période, ce pouvoir Syrien serait il tellement déraisonnable et gratuitement suicidaire pour assassiner une figure si secondaire et sans aucune influence quelconque dans la politique libanaise ou régionale et se remettre dans la cage d’accusation ?

N’importe quel historien qui connaît le système Syrien connaît très bien que ce système a pu survivre pendant si longtemps uniquement à cause d’une vigilance à l’égard des décisions stratégiques, dont l’assassinat est un des chefs lieux. Il est facile à présent de créer la narration adéquate pour les buts requis. Créer une vérité n’est point une chose nouvelle.

Le fait qu’un homme soit l’ennemi d’un autre et que le premier meurt ne veut pas dire que le second l’a tué – au moins pas si simplement. C’est l’un des scénarios les plus classiques des romans d’Agatha Christie et des films policiers. Où est passé le doute ?

Depuis deux jours un attentat sur un des cadres du Hezbollah eu lieu à Baalbek, d’un point de vue purement stratégique on peut dire que le système sécuritaire libanais est en faillite et n’importe qui peut organiser un assassinat. Ce n’importe qui n’est pas uniquement Syrien, ni dans ce cas uniquement Israélien. Ce n’importe qui est inconnu.

Lorsque la guerre Espano-Américaine s’est déclenchée en 1898, la cause directe fut la destruction du cuirassé américain Maine. Les journaux de l’époque notamment les deux grands journaux de New York, accusèrent l’Espagne et demandèrent une guerre contre l’Espagne. La guerre qui suivit, sous le prétexte de libérer les colonies espagnoles et Cuba en particulier et bien sur se venger pour le cuirassé, se termina avec les Etats Unis devenant une puissance coloniale qui occupa les philippines, Cuba et plusieurs autres états de l’Amérique centrale et latine, avec des massacres dont le nombre des victimes reste un terrain de débat entre les historiens.

Plus tard, des recherches archéologiques effectuées sur le cuirassé Maine, prouvèrent que l’explosion du cuirassé n’était pas due à un sabotage espagnol mais à un accident dont les espagnols étaient innocents.

La guerre était réelle, les morts aussi, mais lorsque les archéologues ont découvert leur réalité, la vérité, il était déjà trop tard pour changer l’histoire – la vérité n’intéressait personne, c’était dans l’empire de l’histoire et des mensonges historiques qu’on découvre plus tard, tellement communs dans nos livres scolaires.

Le présent est toujours une partie de l’histoire. Dans quelques dizaines ou centaine d’années, lorsqu’une équipe d’archéologues fouillera dans les décombre du moyen orient et trouvera une vérité autre que celle d’aujourd’hui, personne des vivants aujourd’hui ne sera vivant et la vérité ne sera qu’un paragraphe dans un livre d’histoire universalisé.

Je ne regarde pas les faits, mais je regarde l’histoire. Le seul problème de l’humanité c’est qu’elle étudie l’histoire comme un temps révolu, comme des faits qui ont existés un jour et n’existent plus – l’histoire, un jour était au présent. Notre problème c’est que la notion du temps se résume au présent. Le présent n’est qu’un passé potentiel.

Je regarde le ridicule qu’on présente à la masse comme étant une déduction, une analyse, une série de suite logique, je ne sens pas de fureur, je ne sens pas de colère, je sens un mépris envers des masses de corps incapables d’analyse propre. Des yeux aveugles des oreilles sourds et des esprits décadents.

Voilà la démocratie comme l’avait décrite Edgar Allen Poe, le pouvoir d’une masse décadente et méprisable sur le sort de la société.

Combien c’est facile de créer des vérités, et de cultiver des opinions – la liberté n’est pas un drapeau et des mots impolies et accusateurs, la liberté est un exercice de pensée. En fait s’il y a un paysage de liberté, ce n’est pas un troupeau qui applaudit au mots parfumés d’anciens criminels de guerre, mais un homme ou une femme dans son milieu privé entrain de penser. La tyrannie, disait Levinas, n’existe que par l’accord du tyrannisé.

Que les troupeaux de cette terre défectueuse s’enivrent de démocratie et de liberté, que les masses de corps méprisables se saoulent d’illusions et de vérités. Si ceci est la démocratie, moi je crois à la tyrannie, je suis un ennemi de la liberté.

Peinture: Franz Von Stuck, Lucifer

lundi, décembre 12, 2005

Alcoolisme


Que des questions dans un monde sans réponses.

Que des interrogations dans un monde dépourvu de sens.

Distorsion visuelle, attraction visuelle,

Un discours digital, existence inexistante

Les mots sont signes

Une référence abstraite

Désolation et consolation

Je me permets un doute, je me soustrais aux verbes

Qu’y a t il d’autre que la relativité

Une perception insensée, une réalité destructrice

Je regarde au loin

Ecriture automatique, un sens qui t’appartient

Phrases ou mots

Je ne sais plus

Une vague de mépris s’entremêle aux sources du vice

Je regarde, les yeux sont tout

Le temps se transforme en formes

Rien

La question subsiste, quoi, qui pourquoi ?

La logique est morte, un jour

Elle était belle mais les yeux l’on transformé

L’abject est invisible

Je touche les couleurs et détruit la musique

Un jour tout sera, et je serai tout

En 1927 mes mots avaient un sens, à présent ils n’ont qu’un écho

Tu sais je ne sais plus.

La fin ou un début.

Peinture: Franz Von Stuck, Musique