Résolution
Je m’évade entre mes idées et mes attentes. L’exagération m’est invisible. Je constate peut à peut mon incapacité. Si l’homme en est capable, je le suis en conséquence. Cette présomption serait-elle correcte ou au contraire inexacte et erronée ?
La question me hante et persiste repoussant toute autre réflexion de mon esprit. Je m’échappe. La réalité serait-elle insupportable à mes yeux ? Ou, serais-je simplement sans volonté véritable et active ? Je ne peux tolérer l’idée de la passivité mentale et pourtant j’y succombe. Comment se libérer des tourments irrationnels et destructifs ? Par l’action répondrai la raison sans hésitation ni scrupule. L’action est question de volonté et d’énergie, l’action n’est vraie que si elle existe. Il ne peut y avoir de concept d’action, il y a l’action elle même.
Ce principe ne m’est point étranger et je pourrais même affirmer mon approbation totale à cette vision. Pourtant cela reste inappliquée mais raisonnable non inapplicable. Par la simple présence de la volonté l’action a lieu. Si point d’action il y a, cela implique irrévocablement l’absence de la volonté réciproquement.
En écrivant ces lignes, la volonté existe virtuellement, mais un schéma se répète sans arrêt, le temps, phénomène omni-destructeur, efface systématiquement l’acte de volonté au moment de sa réalisation. Cercle vicieux dont je suis l’unique responsable et victime. Je me condamne, je me soumets au procès.
Quant est ce que s’achève ce cycle d’incapacité volontaire ?
La réponse unique est immédiatement mais serais-je apte à la prononcer ?
Dilemme interminable.
La seule force c’est le moi – agis !